Qu’entend-on par handicap social ?
« Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. ». Définition du handicap selon la loi 2005-102 du 11 février 2005.
L’autisme est reconnu par la Haute Autorité de Santé (HAS) et les Maisons Départementales pour les Personnes Handicapées (MDPH ), comme un handicap social car il se caractérise par des difficultés de communication et de compréhension des codes sociaux qui sont caractéristiques de cette pathologie, et qui entravent les capacités d’insertion dans la société.
L’autisme n’est pas un handicap intellectuel. Plus de 50 % des personnes ayant un trouble du spectre autistique sont sans déficience intellectuelle.
Par exemple, les personnes Asperger, peuvent avoir un bon niveau intellectuel et mener parfois de longues études, mais présentent des défauts d’habilités sociales qui les empêchent souvent d’obtenir un emploi à la hauteur de leurs qualifications. Elles peuvent aussi connaître des difficultés à lier des relations amicales, amoureuses ou encore à se maintenir dans un milieu professionnel (exemple : répondre au téléphone, participer à une réunion d’équipe…). Elles souffrent alors d’isolement dû au fait de leur handicap social.
Pour en savoir plus sur le syndrome d’Asperger vous pouvez consulter les sites des associations suivantes :
Source : contenu rédigé par VA